Rainer Maria Rilke, Les Quatrains Valaisans XXVIII
Pays qui chante en travaillant,
pays heurex qui travaille;
pendant que les eaux continuent leur chant,
la vigne fait maille pour maille.
Pays qui se tait, car le chant des eaux
n’est qu’un excès de silence,
de ce silence entre les mots
qui, en rythmes, avancent.
Land, das bei der Arbeit singt,
Land im Glück der Mühen;
während der Gesang der Wasser weiterspringt,
kann die Rebe Masche für Masche ziehen.
Land, das schweigt, denn des Wassers Sang
ist nur der Stille Übermaß,
Stille zwischen der Worte Klang,
die rhythmisch schreiten ohne Unterlaß.
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