Rainer Maria Rilke, Les Roses XIV
Été: être pour quelques jours
le contemporain des roses;
respirer ce qui flotte autour
de leurs âmes écloses.
Faire de chacune qui se meurt
une confidente,
et survivre à cette soeur
en d’autres roses absente.
Sommer: für einige Tage
sich dem Schein der Rosen neigen;
atmen, was sie umflattert vage
an Seelen, die aus den Blüten steigen.
All jene, die entschweben,
ins Vertrauen ziehen,
und Schwestern überleben,
die in andern Rosen weiterglühen.
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