Skip to content

Rainer Maria Rilke, Les Quatrains Valaisans IV

20.12.2016

Contrée ancienne, aux tours qui insistent
tant que les carillons se souviennent -,
aux regards qui, sans être tristes,
tristement montrent leurs ombres anciennes.

Vignes où tant de forces s’épuisent
lorsqu’un soleil terrible les dore…
Et, au loin, ces espaces qui luisent
comme des avenirs qu’on ignore.

 

Land der Vorzeit, mit Türmen aus so trotzigem Stein,
wie die Erinnerung von Glockenspielen –,
mit Blicken, die ohne traurig zu sein,
doch traurig auf uralte Schatten schielen.

Reben, deren Kräfte sich verschäumen,
wenn Schreckenssonnen sie vergolden …
Und in der Weite Leuchten wie aus Räumen
ferner Wetter, uns abholden.

Comments are closed.

Top