Rainer Maria Rilke, Les Quatrains Valaisans XVI
Quel calme nocturne, quel calme
nous pénètre du ciel.
On dirait qu’il refait dans la palme
de vos mains le dessin essentiel.
La petite cascade chante
pour cacher sa nymphe émue…
On sent la présence absente
que l’espace a bue.
Welche Ruhe, nächtliche Spende,
uns vom Himmel her durchdringt.
Es scheint, als ob uns eurer Hände
Palmenblatt das Urbild wiederbringt.
Der kleine Wasserfall, er singt,
zu bergen seiner Nymphe zartes Wogen …
Ein Duft, der aus der Höhlung ihres Daseins dringt,
der Raum, er hat es eingesogen.
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