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Le parfum de la melancholie

13.04.2021

Le cierge vacille à la haute image,
brûlant comme de la nostalgie,
s’il sʼéteignait à nous l’avantage
d’adorer l’obscurité qui brille.

Par des tendres tiges scintille la mer,
où s’enfoncèrent autant de soleils,
autant de songes elle fut messagière,
méduses mutiques, hymnes demi-sommeil.

Au calice de rose la rosée trépide
de ruisseler sur le sein mou de la terre,
le souffle du matin est encore tépide,
le cœur veut enflammer lʼéther.

Le boeuf arrache dans l’ombrage vert,
sa corne comme de la lune courbée,
avec des fleurs volants s’amuse l’air,
le parfum de la melancholie se fut dissipée.

 

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