Skip to content

Rainer Maria Rilke, Les Quatrains Valaisans XI

21.12.2016

Portons quand même à ce sanctuaire
tout ce qui nous nourrit: le pain, le sel,
ce beau raisin … Et confondons la mère
avec l’immense règne maternel.

Cette chapelle, à travers les âges,
relie d’anciens dieux aux dieux futurs,
et l’ancien noyer, cet arbre-mage,
offre son ombre comme un temple pur.

 

So lasset dennoch zum Altar uns tragen,
was uns im Leben hält: Brot, Salzes Korn,
diese schöne Beere … Wir wollen Mutter sagen
zu dieses Reiches mütterlichem Born.

Diese Kapelle reiht, von Äon zu Äonen,
alte und junge Götter Hand in Hand,
der alte Nußbaum, in dem Nymphen wohnen,
hat in seines Schattens Tempel uns gebannt.

Comments are closed.

Top